L'Europe des tricheurs

Publié le par le desobeissant

« Est-ce pour toujours, la victoire de la mort ? »
eu flag[1]

Tout se passe comme si, à l’abri d’un écran protecteur, aussi invisible qu’impénétrable, des évènements considérables se produisent, dont on ne parviendrait à saisir, à l’extérieur, que des fragments en ordre dispersés, inintelligibles parce que leur terrifiante cohérence intérieure se trouve occultée, rigoureusement maintenue en dehors de toute attention étrangère au secret central des choses qui s’y font et s’y défont et qui décident du sort de ce monde dans une obscurité extrême.

Quel pourrait-être, en cette occurrence, le secret central qui promeut tout cet ensemble ? C’est la question à laquelle tente de répondre la vidéo que nous plaçons en fin d’article.

Vers la fin du document, le général de Gaulle parle d’une « Europe de la solidarité ». Nous en sommes bien loin. En 1949, de Gaulle, avait d’avance tout dit : « Il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemand. Un fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra se tourner vers la Russie. Alors on pourra essayer, une bonne fois pour toute, de faire l’Europe toute entière avec la Russie, dut-elle changer son régime. » La Russie a bien changé de régime, mais l’Europe a été infiltrée à son plus haut niveau décisionnel par les États-Unis et leur concept mortifère de mondialisme.

Ce qu’ils veulent aujourd’hui, c’est nous mener, par la guerre civile, au chaos destructeur final. Ce sera leur dernière carte pour imposer ensuite, à un monde terrifié et affamé, leur nouvel ordre, sans qu’aucune résistance ne puisse contrarier leurs plans. Une société reconfigurée pour le seul intérêt d’une oligarchie financière occulte, qui ne manquera pas de manipuler les catastrophes naturelles ou les attaques terroristes à grande échelle comme « outil de contrôle des populations » (1).

Cette conspiration mondialiste, ces séides du non-être, peuvent très certainement prétendre, à l’heure actuelle, d’être en état de tout verrouiller, de neutraliser toute velléité de résistance – cette prétention se trouvant posée dans les termes mêmes de la dialectique offensive de ses propres intérêts d’ensemble, de ses propres desseins, désormais à découvert, de domination planétaire. En fait, la conspiration mondialiste s’y croit déjà.

Peut-être commandent-ils en effets aux effets circonstanciels de l’histoire visible. Mais l’histoire n’est absolument pas la somme des circonstances : au contraire, c’est l’histoire qui décide, invente et impose irrationnellement les circonstances de sa propre marche en avant. Nous autres, comme l’écrit Jean Parvulesco, « nous commandons aux causes parce que ce sont les causes qui nous commandent directement.  Les causes invisibles, abyssales, eschatologiques et providentielles, les causes premières. » A la terreur de la raison mondialiste totalitaire, nous opposerons la ligne de front de l’irrationalité de l’histoire elle-même.

Aussi, pour conclure, provisoirement, il nous faut citer, ici, les lignes si extraordinairement prémonitoires des Mémoires du général de Gaulle écrivant, inspiré sans doute par ce qu’il appelait lui même le génie du renouveau : « Le destin est donc scellé ? Est-ce pour toujours, la victoire de la mort ? Non ! Déjà, sous mon sol inerte, je pressens le merveilleux de la lumière et de la vie ».

[1] La Décennie du malheur 

 

 

Frédéric Courvoisier

 

 

 


L'Europe Des Tricheurs

 

Source : Mecanopolis

Publié dans Nouvel ordre mondial

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